La Banque de Nouvelle-Écosse (TSX:BNS) se négocie à près de 89 $ par action, contre 95 $ au début du mois. Les investisseurs peuvent désormais acheter l’action à un prix raisonnable de 11,5 fois les bénéfices des 12 derniers mois et obtenir un solide rendement en dividendes de 4,5 %.
Avec une capitalisation boursière de 108 milliards de dollars, la Banque de Nouvelle-Écosse dispose du poids financier nécessaire pour réaliser des acquisitions stratégiques afin de stimuler la croissance. La société a dépensé des milliards de dollars au cours de la dernière décennie pour développer son activité internationale qui se concentre principalement sur les pays du bloc commercial de l’Alliance du Pacifique que sont le Mexique, la Colombie, le Pérou et le Chili. La pandémie a durement frappé ces pays, mais le rebond des prix du pétrole et du cuivre les aidera à se rétablir rapidement à mesure que le COVID-19 s’estompera.
La Banque de Nouvelle-Écosse devrait profiter de la hausse des taux d’intérêt en 2022 et 2023. La Banque du Canada devrait commencer à relever ses taux dès le mois prochain. Des taux d’intérêt plus élevés peuvent exercer une pression sur les emprunteurs à taux variable très endettés et augmenter les défauts de paiement, mais les banques génèrent également de meilleures marges nettes d’intérêt lorsque les taux augmentent, ce qui a tendance à avoir un impact net positif.
La Banque de Nouvelle-Écosse a augmenté son dividende de 11 % lors de l’annonce des résultats de l’exercice 2021 en novembre dernier. Une autre augmentation généreuse de la distribution est probable en 2022. La banque rachète également des actions et pourrait utiliser l’excédent de trésorerie qu’elle a accumulé au cours des deux dernières années pour faire une acquisition. La direction de la Banque de Nouvelle-Écosse a indiqué l’an dernier que la banque pourrait rechercher des opportunités de gestion de patrimoine aux États-Unis.
