Mark Carney promet l’atteinte du 2% en défense d’ici 2030
Ce plan inclut un investissement massif (~C$9,3 G$) dans des équipements tels que : sous-marins, navires, avions, véhicules blindés, drones, radars et surveillance arctique.
Les actions canadiennes du secteur de la défense vous conviennent-elles ?
Investir dans le secteur de la défense peut s’avérer risqué, mais aussi potentiellement très lucratif. Nombre d’entreprises canadiennes de ce secteur affichent des bilans fragiles, caractérisés par un fort endettement, des pertes d’exploitation, des investissements élevés et des bénéfices faibles, voire inexistants. Cette situation engendre souvent une forte volatilité des cours boursiers.
Comme dans l’ensemble du secteur industriel, les titres de la défense sont généralement considérés comme cycliques : ils surperforment dans certains contextes économiques et sous-performent dans d’autres. En période de croissance économique et de baisse des taux d’intérêt, ils profitent souvent d’une augmentation des budgets gouvernementaux. À l’inverse, une inflation élevée et des taux en hausse peuvent éroder leurs marges et faire chuter leur valorisation, les clients finaux limitant alors leurs dépenses.
La réduction des budgets publics de défense constitue également un risque important pour la rentabilité de ces entreprises, puisqu’une grande partie de leurs revenus dépend de contrats gouvernementaux. Certaines sont même très dépendantes d’un nombre restreint de contrats-clés, et la perte de l’un d’entre eux au profit d’un concurrent peut avoir de lourdes conséquences.
Cela dit, cette volatilité s’accompagne aussi d’un fort potentiel de croissance. Les investisseurs qui repèrent une entreprise du secteur avec de solides fondamentaux, achetée à un prix sous-évalué, peuvent obtenir des rendements significatifs lorsque le marché devient plus favorable.
Enfin, pour ceux qui souhaitent se protéger contre les incertitudes géopolitiques ou les conflits armés, les actions de défense peuvent servir de couverture, car elles tendent à surperformer dans les périodes de tensions internationales.
🛡️ Principaux titres cotés en Bourse
- CAE (TSX: CAE)
Spécialiste mondial de la formation et simulation pour avions militaires et civils. Société de ~CA$10–11 milliards, élue « Canada’s top defence company 2025 » . - MDA (TSX: MDA)
Fabricant de satellites, systèmes robotiques (Canadarm, etc.), surveillance géospatiale pour usages civils et militaires . - Bombardier (TSX: BBD.B)
Connu pour ses jets d’affaires et missions spécialisées (surveillance, communications militaires pour l’USAF) . - Héroux‑Devtek (TSX: HRX)
Fournisseur de trains d’atterrissage et systèmes hydrauliques pour avions civils et militaires. Associé à Boeing, Lockheed Martin et CH‑53K . - Magellan Aerospace (TSX: MAL)
Concepteur de composants moteurs et structures aéronautiques, notamment pour avions de chasse (F‑35) .
🧩 Autres sociétés publiques du secteur
Selon Stockopedia et Disfold, on identifie aussi :
- Kraken Robotics (TSX: PNG) – véhicules sous-marins et systèmes marins
- Draganfly (TSX: DPRO) – drones civils & militaires
- Firan Technology (TSX: FTG) – solutions de défense électroniques
- Kwesst Micro Systems (TSX: KWE) – systèmes tactiques et munitions
- Volatus Aerospace (TSX: VOL / FLT) – drones et stations de revitaillement
- Com Dev / Com Satellite (TSX: CMIC) – communications satellites
- 2Z Smart Technologies (TSX: AZA) – solutions IoT & défense
- FLYHT Aerospace Solutions, Mission Ready Solutions (MRS.H) et autres petites structures
